C'est en hommage à une personne proche qui a récemment eu l'occasion de visiter des plantations de café au Mexique que je dédie cet article.
Tout commence au Sud du pays, dans les forêts frontaliéres au Guatemala que ce dévelope cette étrange activité.
Et au départ il y a une coopérative, organisation toute simple regroupant les productions de différents agriculteurs du coin...
C'est dans l'immense hangar que sont regroupés les sacs de 65kg chacun faisant vivre leurs propriétaires pour toute une année...Le bout de la chaine avant de rejoindre l'europe ou les Etats Unis sous le label "éqiutable", gage d'une meilleure rente pour les producteurs et d'un mode de culture sain et traditionnel.
Le début de la chaine se situe entre 1500 et 2000 Km au dessus du niveau de la mer, aprés plusieurs heures de jeep et de marche au milieu des éffluves de Jasmin dont le caféier est un apparenté.
C'est au détour d'un chemin tortueux de plus que l'on peut enfin découvrir le petit village qui s'est construit tout autour de la plantation et qui y fait vivre chacun de ses habitants.
Et c'est par un tintement de cloche, que tout le village se regroupe afin d'acceuillir les nouveaux venus à la peau blanche. Puis les hommes font ensuite tout naturellement visiter la plantation à nos hôtes.
Les caféiers sont de petits arbustes de 2 métres maximum (aprés celà, il devient trop difficile de cueillir les grains) ayant besoin de beaucoup d'eau mais de peu de soleil. Ils sont donc espacés et placés sous de grands arbres qui leur procurent une atmosphére ombragées et humide à souhait. L'entretien de ces arbres ne doit pas être négligé et leur coupe est importante afin d'équilibrer au mieux les apports en soleil qui donneront naisance aux meilleur grains de café.
Selon les familles de café, la récolte se situe aux alentours de Janvier ou Février: on récupére des "cerises" : fruits marron à rouge à la pulpe sucrée et au noyau dur.
la taille et la couleur des fruits varient en fonction des variétés et donc des qualités
C'est ce noyau que l'on va récupérer aprés avoir laissé les fruits macérer dans l'eau afin pour de séparer la partie charnue du centre.
Une fois malaxés et passés à grande eau, les grains de café verts et frais flottant en surface sont rassemblés, triés et séchés avant de subir la derniére opération qui permettra de séparer la coque restante du grain de café.
C'est le café vert, qui est échangé sur les marchés internationaux et c'est celui là qu'a négocié notre groupe directement avec les coopératives.
Notre café n'a donc plus qu'à subir l'étape de torréfaction (qui consiste à chauffer à haute température les grains) et qui va révéler tous ses arômes et sa couleur brune, avant de finir moulu dans notre tasse!
Cette lointaine épopéeé pour trouver le meilleur des cafés, plus gros, plus huileux, plus prononcé, plus rare, donc plus cher mais qui le bonheur de nos papilles!